Sunday thoughts and feelings on Birthday Blues
Thoughts and feelings on Birthday Blues
Le blues d'anniversaire

Ça y est, c’est ce moment de l’année, la saison de la vierge a été ouverte cette semaine et le Mercredi la semaine prochaine marquera la date de mon anniversaire. Comme tous les ans depuis que je ne suis plus une enfant, le birthday blues s’installe ; sauf que cette année il est arrivé un peu plus tôt que prévu. Bien sûr, depuis mon entrée à l’âge adulte j’ai eu des anniversaires meilleurs que d’autres et l’intensité et les raisons du birthday blues ont varié. Cela dit, j’avais décidé de ne plus fêter mon anniversaire après mon dernier anniversaire où j’ai dû presque supplié une personne proche de faire quelque chose pour moi après m’être rendu compte que je suis la personne qui essaie toujours rendre son anniversaire spécial sans jamais recevoir la pareille. Je me suis aussi rendu compte que la pression de passer une journée spéciale reposait sur mes propres épaules car je n’ai plus de meilleure amie, et je n’ai pas non de partenaire amoureux sur qui je pourrais compter ça. Cette année j’ai donc décidé de m’enlever cette pression et de ne plus me battre contre ma carence en dopamine, en ne faisant rien d’autre que rester au lit les volets fermés et le téléphone coupé.
Cependant, depuis le début du mois d’août, un jour sur deux je me réveille en me disant que je devrais forcer la dopamine à sortir en faisant quand même un petit truc simple avec les deux amies et demi que j’ai. On verra bien laquelle de ces deux options finira par gagner. Le blues d’anniversaire ( aussi connu sous le nom de depression d’anniversaire ) semble être un phénomène très commun à l’âge adulte où l’excitation des anniversaires de l’enfance et du jour où l’on était traité spécialement par sa famille, ses copains, sa maitresse etc. n’existe plus. Le blues d'anniversaire, désigne le sentiment de tristesse, d'anxiété ou d'apathie qui entoure la date d'anniversaire.Pour certains cela vient du fait que ce soit un jour où l’on doive faire face au temps qui passe et à sa propre mortalité, pour d’autres cette date est liée à des traumatismes passés, pour d’autres encore c’est le moment où l’on fait le point sur sa vie en se comparant bien sûr aux autres et où l’on se rend compte que notre vie n’avance pas de la façon dont on voudrait, on se sent en retard par rapport aux autres ou par rapport à ses propres plans de vies. Cela peut venir aussi de la pression de passer une journée très joyeuse et spéciale en comparant sa realité avec tout l’amour, les cadeaux, l’affection que les autres personnes semblent recevoir le jour de leur anniversaire (en tout cas selon les réseaux sociaux). Ça peut venir aussi de nos pensées qui se dirigent directement vers nos erreurs passées et nos espoirs déçus. En ce qui me concerne je dirais que c’est un peu un mix de tout ça. C’est le fait d’avoir passé mes derniers anniversaires avec des personnes qui je pensais seraient à mes côtés pendant toute ma vie et qui en fait ne le sont déjà plus. C’est le faire de me dire que je ne suis pas assez spéciale pour que qui que ce soit prenne la peine d’organiser quoi que ce soit pour moi. C’est le fait de me dire que je ne me sens toujours pas en adéquation avec mon âge et de me demander si j’arriverai à 80 ans avec ce même sentiment. C’est aussi le fait de savoir que si je n’ai pas l’énergie physique et mentale d’organiser quelque chose, rien ne sera organisé parce que je ne suis pas proche de ma famille et que je n’ai toujours pas de partenaire romantique qui aurait l’obligation tacite de rendre ma journée spéciale etc.

Il est clair que depuis la fin de ma vingtaine, mon birthday blues tourne autour du sentiment de solitude et de non adéquation avec le monde qui m’entoure en général. Cette année, je vais avoir 33 ans et bien que j’adore maintenant dire « Je suis une femme adulte ok ? » en y croyant vraiment car ces 33 années m’ont donné une expérience de la vie que je n’avais pas quand j’avais 23 ans par exemple (logique vous me direz), mais au plus profond de moi, cette phrase résonne surtout comme « je suis une femme adulte ?!? (insérer emoji paniqué) .»
Pour cet article j’ai voulu essayer d’écrire les 33 leçons que j’ai appris en 33 années d’existence mais je n’y suis pas arrivé parce que si vous pensez que cet article est un peu déprimant, les apprentissages difficiles par lesquels je suis passée ces dernières années n’allait pas le rendre plus gai. Peut-être que le jour de mon anniversaire je trouverai le courage de m’asseoir et de faire le bilan de mon année en m’efforçant de penser aux choses positives, car il y en a eu. Alors plutôt que d’écrire 33 choses que j’ai appris, voici la liste de 10 choses que j’aime dans la vie :
Les rires de mes neveux, surtout leurs sourires sans dents quand ils étaient bébés
La banane plantain sous toutes ses formes
Ma capacité à créer des connections profondes avec les gens très rapidement.
Le sentiment quand tu viens de finir un livre ou un film tellement bon que tu te dis que tu aimerais effacer ta mémoire pour le relire ou le revoir.
Les piqueniques avec les copines.
La gentillesse des personnes inconnues
Les macarons à la pistache, le banana bread, les gâteaux à la patate douce, les gateaux au coco et le carrot cake d’Africafé.
Le calme humide de l’air et l’odeur de la terre après la pluie.
Quand un groupe de femmes se réunit et que la vibe de sororité, de bienveillance et re soutien se dégage de la rencontre.
La magie présente dans les possibilités infinies de l’art, de la créativité et de l’imagination.
Cette semaine, je partage avec vous l’un des épisodes du podcast Unfuck Your Brain, l’un de mes podcast préférés. Dans cet épisode l’animatrice/ coach féministe nous parle de l’importance d’être consciente de la direction vers laquelle notre GPS intérieur est réglé, afin de faire les choix de vies qui correspondent à nos valeurs profondes ou de se rediriger si besoin(épisode en anglais.) C’est un épisode qui m’a parlé encore plus que d’habitude étant donné que les périodes d’anniversaire sont souvent des périodes de bilans et de questions comme « qu’est-ce que je fais/ je vais faire de ma vie ? » Je suis sûre qu’il vous plaira aussi.
https://open.spotify.com/episode/2K6aI2C6LhIu2VqvOUXMM9?si=4c90d438d6c64db2
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Birthday Blues

It's that time of year again, Virgo season opened this week and Wednesday next week marks my 33rd birthday. Like every year since I stopped being a kid, the birthday blues are setting in; except this year they've arrived a little earlier than expected. Of course, since becoming an adult I've had better birthdays than others, and the intensity and reasons for the birthday blues have varied. That said, I had decided to no longer celebrate my birthday after my last birthday when I had to almost beg someone close to me to do something for me after realizing that I'm the person who always tries to make her birthday special without ever receiving the same. I also realized that the pressure of having a special day was resting on my own shoulders. So this year I decided to take that pressure off myself and stop fighting my dopamine deficiency, by doing nothing but staying in bed with my curtains closed and my phone off.
However, since the beginning of August, every other day I wake up thinking I should force the dopamine out by doing something simple with the two and a half friends I have. We'll see which of these two options wins out in the end. The birthday blues ( also known as birthday depression ) seem to be a very common phenomenon in adulthood when the excitement of childhood birthdays, the day when you were treated specially by your family, friends, school teacher etc. no longer exists. The birthday blues refer to the feeling of sadness, anxiety or apathy that surrounds a birthday.
For some, it's a day when you have to face up to the passage of time and your own mortality; for others, it's a date linked to past traumas; for others, it's a time when you take stock of your life, comparing yourself with others of course, and realize that your life isn't going as well as you'd like, that you're lagging behind others or behind your own life plans. It can also come from the pressure of spending a very happy and special day; from comparing our reality with all the love, gifts and affection other people seem to receive on their birthdays (at least according to social media). It can come from our thoughts going straight to our past mistakes and dashed hopes. As far as I'm concerned, I'd say it's a bit of a mixed bag. It's the fact that I've spent my last few birthdays with people who I thought would be by my side for the rest of my life, and who in fact aren't any more. It's telling myself that I'm not special enough for anyone to bother organizing anything for me. It's telling myself that I still don't feel right for my age, and wondering if I'll make it to 80 with that same feeling. It's also knowing that if I don't have the physical and mental energy to organize some type of celebration, nothing will get organized because I'm not close to my family and I still don't have a romantic partner who would have the tacit obligation to make my day special.

Clearly, since my late twenties, my birthday blues have revolved around feelings of loneliness and not fitting in with the world around me in general. This year, I'm turning 33 and although I now love to say "I'm a grown woman ok?" while truly believing it because these 33 years have given me a life experience I didn't have when I was 23 for example ( yes I know it’s logical), but deep down I'm mostly thinking "I'm a grown woman?!? (insert panicked emoji)?"
For this article I wanted to try and write down 33 lessons I've learned in my 33 years of existence, but I couldn't do it because if you think this article is a bit depressing, the difficult learning I've gone through over the last few years wasn't going to make it any more cheerful. Maybe on the day of my birthday I'll find the courage to sit down and look back over my year and try to think of the positive things, because there have been some. So rather than write down 33 things I've learned, here's a list of 10 things I like about life :
1. My nephews' laughter, especially their toothless smiles when they were babies.
2. Plantain in all forms, shapes, sizess, recipe.
3. My ability to make deep connections with people very quickly.
4. The feeling when you've just finished a book or movie that's so good you think you'd like to erase your memory to re-read or re-watch it.
5. Picnics with my girlfriends.
6. The kindness of strangers
7. Pistachio macaroons, banana bread, sweet potato cakes, coconut cakes and Africafé carrot cake.
8. The humid calm of the air and the smell of earth after rain.
9. When a group of women get together and the vibe of sisterhood, kindness and support comes through.
10. The magic present in the infinite possibilities of art, creativity and imagination.
This week, I'm sharing with you one of the episodes of the podcast Unfuck Your Brain, one of my favorite podcasts. In this episode, the host, a feminist coach talks about the importance of being aware of the direction in which our inner GPS is tuned, in order to make life choices that correspond to our deepest values, or to redirect ourselves if need be. It's an episode that spoke to me even more than usual, given that birthday periods are often times of taking stock and asking questions like "what am I doing/going to do with my life?" I'm sure you'll enjoy it too.
http:// https://open.spotify.com/episode/2K6aI2C6LhIu2VqvOUXMM9?si=4c90d438d6c64db2